triste récolte

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Wallonie picarde: trois fois moins de miel cette année

Près de 60% des colonies ont été décimées (DC.A)
La récolte de miel serait catastrophique cette année en Belgique et le taux de mortalité des colonies anormalement haut. Une situation que nous confirment les apiculteurs de la région. Seul un tiers de miel local a pu être produit au printemps.

Rédaction en ligne

Publié le Jeudi 19 Juillet 2012 à 16h18

> L’hiver assez doux qu’il y a eu avant les premières gelées du début d’année, suivi d’une météo déplorable, on suffit pour engendrer une année catastrophique dans le monde apicole. Le varroa a également causé de nombreuses pertes, plus virulent cet hiver où il a su davantage se développer.

> “ Selon moi, le problème le plus important concerne les reines qui ne pouvaient pas sortir et ainsi se faire féconder. Cela entraîne automatiquement une mort certaine pour les colonies qui sont vouées à ne pas pouvoir se développer ”, explique Jean-Luc Strebelle, apiculteur et responsable du rucher-école de Tournai. Même si le mois d’août s’avérait être exceptionnel, le résultat ne serait pas meilleur car à cette période, les abeilles sont mises en hivernage, c’est-à-dire que leur récolte doit leur servir pour l’hiver.

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ET ENCORE !!!

VILLENEUVE D ASCQ / COUSINERIE
De l'« apiculture sociale »

Publié le dimanche 29 juillet 2012 à 06h00
Dans le Nord, plus de 900apiculteurs assurent la pollinisation du territoire.


Fin de saison pour les apicultures : les adhérents du Rucher école du Héron s'activent pour extraire le miel des ruches. Anciens et nouveaux membres se sont réunis pour le faire ensemble.


JORIS NAESSENS > correspondant local
L'extraction de miel dans les ruches est un des moments forts de l'année. La semaine dernière, les membres solidaires du Rucher école récoltaient et mettaient en pot ce produit précieux. Dans la ferme du Héron, les générations se sont retrouvées pour travailler et permettre aux abeilles de donner leurs meilleurs miels. Par ailleurs, le Rucher école, association créée en 1998, organise pour les curieux une formation à l'apiculture avec des cours théoriques et pratiques d'octobre à juillet. « C'est de l'apiculture sociale », précise Dean Hipple, écologiste formé depuis un an. Mais avec cette météo désastreuse, la récolte a été moyenne. La pluie ne favorise pas la sortie des abeilles et les feuilles sont gorgées d'eau.

Protéger les espèces
Pour extraire le miel, il y a plusieurs étapes. Tout d'abord, lever les hausses des ruches. Puis, enlever la cire et expulser le miel dans un extracteur puis le filtrer et le mettre dans un maturateur. Après quelques jours, il est bon à consommer. Pour faire fonctionner cette ruche humaine, le conseil d'administration peut compter sur 30 stagiaires et 12 bénévoles motivés. Outre l'extraction du miel, ils mettent en place d'autres activités comme la conservation, protection et élevage de l'abeille noire (race du Nord et de Belgique) ou encore les élevages de reines. Didier Demarcq, directeur et formateur de l'association et son équipe veulent assurer une pollinisation du territoire et amener les apiculteurs à faire polliniser les abeilles dans toutes les fleurs pour ainsi multiplier les races. Toutes ces actions sont réalisées pour protéger des espèces.w En savoir plus :
http://abeille-de-france.pagesperso-ora ... ccueil.htm