Autopsie d'une ruche morte en hivernage

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Re: Autopsie d'une ruche morte en hivernage

Messagepar renaud Lavend'homme » Mer 12 12, 2018 - 3:28 pm

Anono,

tu ne m'enverrai pas un morceau de cadre (la partie la plus suspecte selon toi) par la poste?

je te fais des photos/video etc.... et au moins tu seras fixé!


si d'ailleurs il y a d'autres personnes avec des dépérissements, je peux analyser leur cadres

merci

renaud

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Re: Autopsie d'une ruche morte en hivernage

Messagepar papymouche » Jeu 13 12, 2018 - 11:03 am

Fauxbourdon a écrit:Comment le docteur en question a t'il fait pour établir son diagnostic objectif en écartant les hypothèses d'un pillages en période de sécheresse, fécondation défaillante, perte de reine, désertion de ruches, etc...?


Bonjour, ci-dessus une partie intéressante qui me fait réagir

1. pillage: pourquoi pas! Une ou deux ok, mais pas 15 sur 18
2.fécondation défaillante: même réponse.
3. perte de reine: idem
4. désertion: faut pas pousser. Une colonie ne déserte jamais sauf ce qu'on appelle un essaim de misère

Sauf que :
1.avant les néonicotinoïdes, 1985-2000, les abeilles victimes du varroa mouraient dans ou devant la ruche.
2. depuis 2000, comme par hasard,(???????) apparition des néonicotinoïdes et désertions massives. Les abeilles meurent sur la lune.
3. dans les pays ou régions à l'agticulture "pauvre" (pesticides trop chers, Bulgarie, Albanie............), où le varroa est présent, tout va bien! Cherchez l'erreur!!

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Re: Autopsie d'une ruche morte en hivernage

Messagepar Gargamiel » Jeu 13 12, 2018 - 3:11 pm

papymouche a écrit:Sauf que :
1.avant les néonicotinoïdes, 1985-2000, les abeilles victimes du varroa mouraient dans ou devant la ruche.


Bonjour Papymouche,

Un article qui vaut le détour sur les effondrements en fin de saison : http://scientificbeekeeping.com/underst ... 5kE#_edn15

L'auteur, Randy Oliver, tire ces leçons (traduction Google) :

Leçon n ° 1: Immigration d'acariens en provenance de colonies en train de s'effondrer.
J'appréciais mon succès d'avoir vaincu le varroa. L'année suivante, j'ai traité mes ruches conformément à la recommandation au début de l'automne et les ai nettoyées. Mais ce que je n’ai pas expliqué, c’est les ruches sauvages qui ont été exposées au varroa pendant deux ou trois ans. Les furieux étaient maintenant remplis d'acariens (c'était avant que le virus de l'aile déformé ne gagne du terrain) et cet automne, ils se sont écrasés en masse. En raison de la dérive et du vol, un nombre considérable d’acariens ont réintroduit mes ruches traitées et les ont écrasées à tour de rôle (c’était le troisième événement de décimation de ma carrière dans l’apiculture - tout d’abord par un acarien trachéal, puis la première invasion de varroa et maintenant par l'effondrement des colonies sauvages). La leçon est dure à apprendre: peu importe votre capacité à gérer le varroa dans vos propres ruches, ils peuvent toujours être submergés par la réinvasion par les ruches environnantes.

Leçon n ° 2: Les virus évoluent.
Au cours des premières années d’apiculture avec le varroa, nous ne verrions pas les abeilles avec des signes de virus de l’aile déformée (DWV) tant que les niveaux de varroa n’étaient pas aussi élevés. Mais cela a vite changé car la sélection naturelle a favorisé des souches du virus qui étaient (1) mieux adaptées à la transmission par varroa et (2) plus virulentes [ 2] . Nous ne pouvions plus permettre aux niveaux de varroa de grimper aussi haut que nous pouvions pendant les premières années - des niveaux d'acariens acceptables en 2000 [ 3] seraient synonymes de mort pour une colonie aujourd'hui. Et je vois maintenant rarement des abeilles avec des ailes déformées longtemps après que le DWV soit déjà devenu épidémique dans la couvée.

Leçon n ° 3: La varroa évolue aussi. L’industrie apicole (contrairement à d’autres secteurs de l’agriculture) a mal soutenu l’élevage d’abeilles résistantes à notre pire ravageur [ 4] . Mais nous avons prouvé encore et encore à quelle vitesse nous pouvons nous reproduire pour des acariens résistant aux acaricides. Nous avons élevé des acariens résistants au fluvalinate en environ six ans; acariens résistant au coumaphos en trois ans; et maintenant, il semble que les acariens deviennent résistants à l'amitraz dans de nombreuses régions (Fig. 1).


papymouche a écrit:2. depuis 2000, comme par hasard,(???????) apparition des néonicotinoïdes et désertions massives. Les abeilles meurent sur la lune.


Il semblerait que ces "désertions" seraient dues non à varroa lui-même, mais aux viroses qu'il transmet. Les abeilles malades choisiraient elles-mêmes de quitter la colonie pour mourir et ce dépeuplement peut être très rapide, en à peine 3 semaines. En 1985-2000, les médicaments contre varroa étaient très efficaces comparé à ce qui est proposé aujourd'hui.

papymouche a écrit:3. dans les pays ou régions à l'agticulture "pauvre" (pesticides trop chers, Bulgarie, Albanie............), où le varroa est présent, tout va bien! Cherchez l'erreur!!


Avez-vous des sources qui confirment cette information ? Ce serait intéressant de les partager.
D'un autre côté, là où le varroa n'est pas présent et où les abeilles butinent dans des zones peu exposées aux pesticides, les colonies souffrent aussi ! Cherchons aussi l'erreur...

Note annexe: l’Australie nous offre un «groupe de contrôle» auquel nous pouvons comparer nos problèmes d’apiculture, car le varroa n’y est pas encore arrivé et de nombreuses exploitations sont peu exposées aux pesticides, leurs abeilles butinant dans des terres sauvages. Pourtant, dans le numéro de janvier-février de Honeybee News , en Australie , le Dr Doug Somerville aborde des informations faisant état de colonies mourant ou peu performantes. Il conclut que "la pensée générale est que, dans la plupart des cas, les colonies peu performantes au printemps sont liées à la gestion de l'automne, en particulier à l'apport nutritionnel auquel les colonies sont exposées à cette période de l'année." Message à retenir: une alimentation insuffisante à la fin de l'été est difficile pour la colonie, que le varroa soit présent ou non - le varroa ne fait que l’aggraver.


La problématique des pesticides n'est pas balayée du revers de la main pour autant (voir les nombreux autres articles de l'auteur sur le sujet). D'après ce que j'ai compris, selon lui c'est un facteur d'affaiblissement parmi d'autres (carences en pollen, réchauffement climatique, cires contaminées par des acaricides...).
N'importe lequel des facteurs ci-dessus (rappelez-vous «multifactoriel») peut aggraver les choses ou causer des problèmes à part entière. Mais avant de pointer du doigt, je voudrais tout d'abord m'assurer que vous fournissez bien à vos ruches une bonne nutrition (naturelle ou complémentaire) et que vous maîtrisez réellement le varroa.

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Autopsie d'une ruche morte en hivernage

Messagepar papymouche » Sam 15 12, 2018 - 5:20 pm

Bonjour à toutes et tous,

L'hiver est là, j'ai donc un peu de temps à consacrer à me documenter via différentes lectures, et forum les plus divers.
Je vais donc prendre un peu de ce temps pour tenter de mieux exprimer mes convictions. Ce qui ne signifie pas vérité.
Tour d'abord, merci pour le message de Gargamiel auquel je réponds volontiers.

Le document en référence est très intéressant et relativement convaincant. L'auteur semble avoir des références sérieuses. C'est très bien mais pas toujours suffisant. Un avis scientifique bien argumenté peut toujours être contredit par un autre scientifique tout aussi compétent. Certains doivent se souvenir du Professeur Haubruge, entomologue aux facultés universitaires d'agronomie de Gembloux, actuellement vice recteur de l'ULG. Ce n'est pas n'importe qui.Début des années 2000, il a été chargé par la RW d'une étude relative au dépérissement massif des abeilles. assisté de son adjoint kim N'Guyen, j'ai fait partie de son réseau de ruchers de références. Sans être scientifique moi-même, j'ai vite compris avec d'autres que son orientation de recherche était quasi exclusivement destinée à accusé varroa, changement climatique, négligence et compétence douteuses des apiculteurs......etc. Tout était bon sauf la recherche éventuelle de pesticides dans les pollens récoltés. Surtout ceux de fin de saison. (CIPAN, voir lien ci-dessous)
En qualité de président de fédération à l'époque j'ai pu assister à de nombreuses réunions du "comité abeilles" qui à rassemblé pendant deux ans au ministère de la santé publique, tous les milieux concernés: administration du ministère, afsca, vétérinaires (Compétents???), représentant des phytosanitaires (Bayer et cie), Nature et Progrès, apiculteurs représentatifs de Wallonie et de Bruxelles....
Il est trop long ici de relater l'histoire de ce comité. Seulement l'attitude et les conclusions du Professeur qui n'a pas hésité à conclure: "les pesticides ne sont d'aucune manière responsables de ce phénomène de dépérissement" La presse à l'époque a diffusé des extrait de ses déclarations. Inutile de décrire la satisfaction du représentant Bayer! Vivement contesté par un apiculteur présent, il a osé répondre:" je ne réponds pas à un document insultant". Incroyable mais vrai! Pour l'histoire, il faut savoir que cette étude n'a jamais été homologuée. Le Professeur a d'ailleurs été écarté de la nouvelle étude actuellement en cour, sous l'autorité de CRAW. Je fais à nouveau partie du réseau de ruchers étudiés. Universitaire n'est pas toujours synonyme de vérité évangélique. Restons modestes!

Je réponds maintenant à d'autres arguments du document ci-dessus.

1. Immigrations d'acariens: c'est possible, voire probable puisque des observations sérieuses SEMBLENT l'affirmer.
2. Les virus évoluent: je suppose que c'est vrai. C'est hors de mes compétences.
3. Désertions des ruches: si j'en crois l'auteur qui est prudent, car il s'exprime au conditionnel (il semblerait...!!!), ce serait du à l'évolution des virus. J'attends d'autres arguments plus concrets!
4. Pas ou beaucoup moins de dépérissement dans les régions ou pays "pauvres" Albanie....Bulgarie, Slovénie,, je n'ai pas de documents à présenter, mais c'est connu. Pourtant la varroa y est présent. Les fameux virus aussi. Personnellement j'ai visité la Slovénie paradis de l'abeille. Néonicotinoïdes INTERDITS.
Il paraît aussi que la situation sanitaires des abeilles en Italie est en net progrès depuis une réglementation sévère concernant ces pesticides. (source: CARI).
5. Pour terminer ce long message, je me dois de rassurer Gargamiel sur mes compétences concernant mes capacités apicoles. Capacités qu'il semble mettre en doute en bas de sa communication. On a toujours à apprendre certes, mais je crois pouvoir prétendre, sans donner de leçon à quiconque, que je soigne et traite mes abeilles le plus correctement possible depuis cinquante ans.

Toutefois, tout ceci étant dit, j'admets évidemment que le varroa est un énorme problème (surtout depuis les néonicotinoïdes). J'admire le travail remarquable d'Arista Bee. Je leur souhaite bon courage pour mener leurs recherches à bon port. Mais encore une fois, désolé de jouer le mauvais rôle, mais si à l'avenir, une de ces colonies dite VHS értait exposée à un beau champ de phacélie automnale, je crains fort pour sa survie.

Je vous remercie de votre attention, surtout si vous avez eu le courage de me lire jusqu'au bout.
Ci-dessous un lien concernant les CIPAN. C'est édifiant!


https://butine.info/cipan-les-ennemis-de-lautomne/

Joyeux Noël!

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Re: Autopsie d'une ruche morte en hivernage

Messagepar Gargamiel » Dim 16 12, 2018 - 12:22 pm

papymouche a écrit:1. Immigrations d'acariens: c'est possible, voire probable puisque des observations sérieuses SEMBLENT l'affirmer.
2. Les virus évoluent: je suppose que c'est vrai. C'est hors de mes compétences.
3. Désertions des ruches: si j'en crois l'auteur qui est prudent, car il s'exprime au conditionnel (il semblerait...!!!), ce serait du à l'évolution des virus. J'attends d'autres arguments plus concrets!


Bonjour, une mise au point : c'est moi qui ai utilisé le conditionnel, pas l'auteur. Les propos de l'auteur (traduits) sont encadrés et mes commentaires suivent (non encadrés).

Concernant l'évolution des virus, si vous regardez l'article original en anglais, l'auteur se réfère à un article scientifique de 2012, intitulé : "Global honey bee viral landscape altered by a parasitic mite", ce qui peut se traduire par "le paysage mondial viral des abeilles modifié par un acarien parasite". En voici le résumé (traduction Google) :

Les maladies émergentes comptent parmi les plus grandes menaces pour les abeilles mellifères. Malheureusement, il est presque impossible de prédire où et quand une maladie émergente apparaîtra. L’arrivée du varroa parasite dans la population d’abeilles domestiques d’Hawaï nous a permis d’enquêter sur l’évolution de la diversité de la prévalence, de la charge et de la diversité des souches des virus de l’abeille domestique. L’acarien a augmenté la prévalence d’une seule espèce virale, le virus à ailes déformées (DWV), d’environ 10 à 100% chez les abeilles mellifères, accompagnée d’une multiplication par million du titre viral et d’une réduction massive de la diversité du DWV, entraînant la prédominance d’une seule souche DWV. Par conséquent, la propagation mondiale de Varroa a sélectionné des variants de DWV qui sont apparus pour lui permettre de devenir l'un des virus d'insectes les plus largement répandus et les plus contagieux de la planète.


papymouche a écrit:4. Pas ou beaucoup moins de dépérissement dans les régions ou pays "pauvres" Albanie....Bulgarie, Slovénie,, je n'ai pas de documents à présenter, mais c'est connu.


Désolé mais l'argument "c'est connu" n'est pas recevable... Ne prenez pas la mouche, mais pour pouvoir creuser un sujet, c'est important de pouvoir retrouver des articles ou témoignages sinon on n'avance pas... Concernant la situation en Italie, vous vous rappelez où vous avez lu/entendu cette info ? par le CARI, d'accord, mais c'était dans la revue, lors d'une conférence ? Ce serait intéressant de retrouver la source de l'info.

papymouche a écrit:5. Pour terminer ce long message, je me dois de rassurer Gargamiel sur mes compétences concernant mes capacités apicoles. Capacités qu'il semble mettre en doute en bas de sa communication. On a toujours à apprendre certes, mais je crois pouvoir prétendre, sans donner de leçon à quiconque, que je soigne et traite mes abeilles le plus correctement possible depuis cinquante ans.


Je vous rassure aussi, il n'y a absolument aucune leçon de morale de ma part. Ce sont les propos de l'auteur (le dernier encadré) que vous avez pris pour les miens. Je ne doute pas de votre expérience en apiculture.

papymouche a écrit:Ci-dessous un lien concernant les CIPAN. C'est édifiant!


Oui, le rapport sur les CIPAN est édifiant... et comme vous je salue le travail d'ARISTA BEE qui a fait un travail énorme sur la problématique "varroa". Il ne faudrait pas pour autant que ces avancées deviennent un prétexte pour écarter tout débat sur les pesticides (et on n'a pas fini d'en parler...).

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Re: Autopsie d'une ruche morte en hivernage

Messagepar Anono » Mer 19 12, 2018 - 9:16 am

renaud Lavend'homme a écrit:ok mais ça vaut vraiment la peine que j'inspecte ces cadres.....

renaud


Bonjour Renaud,

Ne connaissant pas l'historique de ces cadres (sortis des ruches pour diverses raisons), on repartiras avec plus de questions après qu'avant.
Dès que je perds une colonie, j'ai bien compris que je pouvais te faire signe, merci!

Check hier, tout le monde est encore bien là. Certaines grappes bien serrées, d'autres détendues.
Comptages sur 1 semaine:
0 à 2 varroas en chutes naturelles sur les ruches.
Jusqu'à 35 varroas en chutes naturelles sur des miniplus (à travers le fond grillagé). Traitées à l'AO! On va voir ce qui tombe ensuite...

Aurélien
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Re: Autopsie d'une ruche morte en hivernage

Messagepar renaud Lavend'homme » Mer 19 12, 2018 - 6:43 pm

salut anono,

ok bien reçu!

à bientôt

renaud

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Re: Autopsie d'une ruche morte en hivernage

Messagepar papymouche » Jeu 20 12, 2018 - 8:14 am

Bonjour,

Une information concernant les néonicotinoïdes responsables de beaucoup de choses:
voir Butine info.

Bonne lecture!

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Re: Autopsie d'une ruche morte en hivernage

Messagepar papymouche » Jeu 20 12, 2018 - 11:02 am

[i]Désolé mais l'argument "c'est connu" n'est pas recevable

]Ne prenez pas la mouche, mais pour pouvoir creuser un sujet, c'est important de pouvoir retrouver des articles ou témoignages sinon on n'avance pas... Concernant la situation en Italie, vous vous rappelez où vous avez lu/entendu cette info ? par le CARI, d'accord, mais c'était dans la revue, lors d'une conférence ? Ce serait intéressant de retrouver la source de l'info.

Pas recevable, ok si je présente une thèse à un jury.
Je nai pas la prétention de prouver quoi que ce soit.
Simplement essayer de convaincre que la lutte correcte contre varroa est INDISPENSABLE, mais n'empêchera pas la mort d'une colonie traitée< par le meilleur expert anti varroa.
J'ai entendu souvent des apiculteurs se réjouir en déclarant " je n'ai pas de pertes"! Se croyant ainsi plus compétent que d'autres! Jusqu'au jour où à leur tour, quelques hectares de CIPAN à proximité de leur rucher les ont "ruinés" à 80 voire 100%.
Un peu d'humilité ne ferait pas de tort à ceux qui s'imaginent avoir découvert le graal.

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Re: Autopsie d'une ruche morte en hivernage

Messagepar Fauxbourdon » Sam 22 12, 2018 - 7:02 pm

Je ne sais pas ce que c'est TIPAN mais ca fait quelques années que je vois des hectares d engrais verts à proximité immédiate de mes ruchers. Et appart cette année sur un des ruchers ou elles ont eu une grosse chiasse, nosemose fait plus serieux, tellement elles ont pris du poids sur la phacelie. Rien d'alarmant à signaler. Reste à passer février pour la relance de ponte.

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