Divisible Voirnot
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Divisible Voirnot
Outre les Warrés, j'ai aussi des ruches assez semblables à la WBC.
Les dimensions intérieures sont les mêmes : 37,5 x 37,5. Mais tous les élements ont la même hauteur : 20 cm.
Je pense qu'on la nomme "divisible Voirnot", les éléments de la ruche ayant les dimensions d'une hausse Voirnot.
On en a parlé il y a quelques mois dans "la Belgique apicole", sous le nom de "ruche populaire wallonne".
Les dimensions intérieures sont les mêmes : 37,5 x 37,5. Mais tous les élements ont la même hauteur : 20 cm.
Je pense qu'on la nomme "divisible Voirnot", les éléments de la ruche ayant les dimensions d'une hausse Voirnot.
On en a parlé il y a quelques mois dans "la Belgique apicole", sous le nom de "ruche populaire wallonne".
Re: Divisible Voirnot
Les dimensions sont quasi équivalentes aux warrés. J'imagine que la conduite selon le mode 'divisible' est identique.
En tout cas, si elle est wallone c'est déjà un bonne chose
En tout cas, si elle est wallone c'est déjà un bonne chose
Laurent
Un Berger des Abeilles
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- raphael.petit
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Re: Divisible Voirnot
c'est bon a savoir... les pièces sont donc compatible voirnot et wbc ...
Vu que je ne trouve pas de toit en tôle wbc, vais voir avec des voinot
merci pour l'info
Vu que je ne trouve pas de toit en tôle wbc, vais voir avec des voinot
merci pour l'info
Secrétaire adjoint de la fédération apicole de Namur : http://www.fpan.be
Membre des 7CP : http://la7eme.xooit.fr/ (readattack)
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Re: Divisible Voirnot
Voici les dimension des ruches : http://gentiana.chez-alice.fr/ruches/ruches.html
La Voirnot n'est pas une divisible comme la WBC et la Warré
La Voirnot n'est pas une divisible comme la WBC et la Warré
Re: Divisible Voirnot
@ Raphael: pourquoi tu ne t'adresses pas à un ardoisier zingueur pour tes toits en tole. Cet hiver c'est comme ça que je vais faire. Ils ont tout le matériel pour plier et souder. Si tu veux du sur mesure y pas beaucoup d'autres solutions.
Stef
Stef
Re: Divisible Voirnot
- Re: Divisible Voirnot
Message non lupar stefanh » Sam 24 08, 2013 - 4:38 pm
@ Raphael: pourquoi tu ne t'adresses pas à un ardoisier zingueur pour tes toits en tole. Cet hiver c'est comme ça que je vais faire. Ils ont tout le matériel pour plier et souder. Si tu veux du sur mesure y pas beaucoup d'autres solutions.
Stef
Mes toits je les fait en zinc ,4 petites soudures ,en dix minutes le toit est terminé.
Re: Divisible Voirnot
FrancisD a écrit:Outre les Warrés, j'ai aussi des ruches assez semblables à la WBC.
Les dimensions intérieures sont les mêmes : 37,5 x 37,5. Mais tous les élements ont la même hauteur : 20 cm.
Je pense qu'on la nomme "divisible Voirnot", les éléments de la ruche ayant les dimensions d'une hausse Voirnot.
On en a parlé il y a quelques mois dans "la Belgique apicole", sous le nom de "ruche populaire wallonne".
le site d'Alain Charlier a fermé on peut le retrouver sur les archives d'internet, la suite, on continue
et les plans sur pinterest (en cherchant un peu bien sur)
Ruche divisible Voirnot : la base à plateau coulissant
La base, de hauteur 12 cm, comporte deux paires de glissières destinées à recevoir différents types de plateaux coulissants. Les glissières du haut sont en légère pente descendante vers l'avant. Elles servent de support à un plateau plein ou grillagé.
Le plateau-grille mériterait le nom de plateau sanitaire car il laisse passer les déchets de la ruche tout en permettant une bonne aération, été comme hiver.
A l'avant de ce plateau sont fixées deux cales d'épaisseur 7 mm.
En été, le plateau est simplement posé sur ses glissières, l'entrée se trouve ouverte sur toute la largeur et sur une hauteur d'au moins 1 cm.
A l'approche de l'hiver, l'avant du plateau est relevé de façon à amener ses réducteurs d'entrée en contact avec le bas de la ruche. Le plateau est maintenu dans cette position par deux coins placés sous la face inférieure. De cette manière, l'entrée est réduite en largeur (26 cm) et en hauteur (7 mm), ce qui évite l'intrusion de rongeurs et apporte la sérénité nécessaire à la colonie en repos hivernal.
En lieu et place de ce plateau peut prendre place, au printemps, une trappe à pollen coulissante. (Voir annexe n°3)
Les glissières horizontales du bas servent à placer le collecteur de pollen. En l'absence de trappe, elles peuvent servir de support à un plateau de contrôle des chutes de varroas.
Janvier 2012 : A l'heure de ma retraite professionnelle,plusieurs changements importants interviennent dans ma vie personnelle, me conduisant à cesser mon activité apicole. Je laisse ces pages en ligne, à titre d'archives, en espérant qu'elles rendront encore service à de nombreux apiculteurs amateurs, mais je ne souhaite plus intervenir dans les échanges. AC
il y a plus de détails dans son livre edité à Bruxelles
= = =
Une ruche pratique et fonctionnelle
De l'Antiquité à nos jours, les techniques apicoles n'ont connu de véritable révolution qu'au 19ème siècle, lorsque plusieurs chercheurs, Huber, Debeauvoys et Berlepsch en Europe, Langstroth aux États-Unis, introduisirent le cadre mobile dans les ruches. Cette innovation allait permettre une observation plus aisée des abeilles et une meilleure connaissance de leurs mœurs. Elle allait aussi considérablement transformer les méthodes d'élevage en autorisant le contrôle de la reproduction et en facilitant dans une large mesure les opérations de récolte.
L'habitat préféré des abeilles :
En dépit de ces avantages, beaucoup d'apiculteurs sont longtemps demeurés fidèles au " fixisme " Aujourd'hui encore des partisans de l'ancien système exploitent des colonies placées dans des troncs évidés, des paniers de paille ou d'éclisse ou des ruches en bois, sans cadres... Cet attachement à la tradition ne doit pas être perçu comme une résistance au progrès mais plutôt comme un choix raisonné en faveur d'un habitat particulièrement bien approprié à la grappe d'abeilles. Le souci majeur d'une colonie étant la production de chaleur nécessaire à sa survie et à son développement, il est incontestable que les formes demi-sphériques ou en cloche des ruches anciennes répondent parfaitement aux besoins de l'abeille. En hiver, la grappe se resserre vers le sommet du dôme, ne dépensant ainsi qu'un minimum d'énergie pour maintenir la température idéale. Les rayons adhérant aux parois, on observe que la vapeur d'eau émanant de la sphère d'abeilles se trouve partiellement recyclée dans les cellules à miel. Les méfaits de la condensation sont, de la sorte, évités. À l'inverse, les ruches modernes présentent un espace inoccupé important, nécessaire à la mobilité des cadres. Ce volume, constitué par les montants des cadres et l'espace vide qui les entoure représente près de 30% de la capacité de la ruche. On imagine l'effort supplémentaire que les abeilles doivent fournir pour entretenir en permanence cet espace utile à l'apiculteur seulement !
Le choix du mobilisme
Sans sous-estimer ces inconvénients, il faut les mettre en balance avec la réelle commodité qu'offre le cadre mobile dans le travail de l'apiculteur, principalement dans les opérations de récolte. De nombreuses exploitations fonctionnent depuis plus d'un siècle en "mobile" sans connaître de véritables problèmes sanitaires. J'ai donc choisi cette voie, en me gardant toutefois d'intervenir sans discernement dans le nid d'une colonie.
Le choix de la divisible
Plus actuel est le débat qui oppose les possesseurs de ruches compactes (corps monobloc) et les adeptes de la divisible (corps sur deux éléments). Là encore, les arguments des uns et des autres méritent d'être défendus. Ayant pratiqué les deux modes d'exploitation, j’affirme franchement ma préférence pour la divisible. Outre une grande facilité de construction, elle offre une multitude de possibilités dans l'accompagnement du développement des colonies : agrandissement, divisions, réunions, permutation des éléments... ceci sans violence, sans grand bouleversement dans les chambres à couvain et sans effort physique important. La possibilité de pratiquer une apiculture non-violente pour l'abeille est un avantage décisif qui efface les petits inconvénients dus à la discontinuité du couvain. Ce défaut souvent cité peut d'ailleurs être encore atténué par une conception dimensionnelle appropriée des cadres, ce qui n'est malheureusement pas possible avec le format Dadant.
La nécessité d'un standard unique pour le rucher
Pour avoir travaillé certaines années avec six modèles de ruches différents, je suis convaincu que la diversité des cadres est un obstacle majeur à tout progrès. Un travail sérieux, ordonné et détendu n'est pas possible avec du matériel aux dimensions multiples. La standardisation est à mes yeux une priorité absolue. Je n’ai pu suivre efficacement mes colonies qu'à partir du jour où l'ensemble de mon exploitation a fonctionné avec un seul type de cadres. Toutefois, je ne regrette pas mes expériences passées. Dans tout apprentissage, nous avançons en procédant par essais et erreurs. Je peux maintenant parler des ruches Dadant, Langstroth, Voirnot, Warré, Claerr, en connaissance de cause et apprécier à sa juste valeur le seul modèle que j’aie conservé.
Comment choisir un modèle de ruche : les critères d'évaluation :
Il n'est pas dans mon intention de faire le procès de ruches qui ont donné satisfaction à plusieurs générations d'apiculteurs. Alain Caillas affirme avec raison : "Tant vaut l'apiculteur, tant vaut la ruche". Je comprends aussi la position de ceux qui, ayant acquis à grands frais plusieurs dizaines de ruches, ne veulent pas envisager leur remplacement pour des raisons financières évidentes. Je suis d'avis que si l'abeille s'accommode facilement de toutes sortes d'habitats, cela ne signifie pas pour autant qu'elle s'y adapte sans affaiblissement. De même, s'il est vrai que le matériel a peu d'importance comparativement au comportement de l'éleveur, il n'en demeure pas moins vrai que le choix effectué au départ détermine dans une large mesure toute la méthode à employer ultérieurement pour conduire le rucher.
Malgré tous les débats passionnés que ce sujet a déjà suscités, je pense utile de repartir à la découverte de la ruche idéale, ceci avec le simple bon sens, sans aucun préjugé. Il s'agit en fait d'établir un compromis entre les besoins vitaux de l'abeille et les possibilités d'interventions humaines.
Pour le confort des abeilles :
Le volume de la ruche doit être adapté à la forme de la grappe et à son évolution. De forme sensiblement sphérique, la grappe et le couvain se développent en s'étirant verticalement plus qu'en ne s'allongeant horizontalement. Une base circulaire, sinon carrée, favorise la bonne répartition de la chaleur. La capacité du logement doit être suffisante pour pouvoir contenir le nid à couvain et les provisions hivernales (15 kg). Un volume d'environ 50 dm3 est nécessaire.
Pour une exploitation facile :
L'intérêt de l'exploitant est de partitionner la ruche en plusieurs éléments et d'abaisser la hauteur du cadre. En effet :
- Le poids d'un élément plein de miel ne doit pas dépasser 25 kgf.
- L'extraction du miel est plus commode lorsqu'il est contenu dans un cadre relativement bas.
- La construction d'éléments bas est plus simple et plus économique car elle permet l'utilisation de planches de largeur courante. (La confection de panneaux n'est pas nécessaire).
La bonne répartition du couvain en deux chambres est obtenue lorsque la hauteur de deux éléments se situe entre 40 et 45 cm.
L'épaisseur des parois est généralement fixée à 24 ou 25 mm. Les ruches à double paroi tendent à disparaître. Elles retardent les sorties d'abeilles au printemps et les économies de provisions attendues en hiver sont négligeables, voire nulles.
Comme je n'avais nullement envie de créer un nouveau modèle de ruche, j’ai recherché parmi les modèles existants celui qui répond le mieux à ce cahier des charges.
Examinons les ruches divisibles les plus connues en France :
La divisible Dadant :
Cadre trop bas nécessitant un découpage du couvain en trois parties.
Cadre trop long pour supporter des lattes de faible épaisseur.
Volume s'éloignant de la forme sphérique naturelle du nid à couvain.
La divisible Langstroth :
Poids excessif d'un élément plein de miel (jusqu'à 38 kg). Cette charge répétée un grand nombre de fois dans des positions souvent inconfortables risque d'endommager la colonne vertébrale du porteur. Le nombre d'éléments à conserver pour l'hivernage et le développement du nid à couvain n'est pas évident à déterminer. Un seul élément risque d'être insuffisant. Deux éléments risquent d'être excessifs.
La divisible Warré :
Grâce à celle-ci et à son créateur, nous assistons à une autre conception de l'apiculture, plus conforme aux lois naturelles et à la biologie de l'abeille. Cependant, la ruche de l'abbé Warré s'adapte mal aux grandes miellées, à cause des hauteurs atteintes. Son système de rayons sans cadres peut paraître séduisant, mais après essai, j’ai été contraint de l'abandonner, les résultats obtenus étant irréguliers, tant dans l'évolution du nid à couvain que dans le déploiement des bâtisses. La manière de récolter demande une certaine habileté qui doit me manquer. Avec cadres, le volume n'est plus suffisant. En dépit de ces considérations, le livre de l'abbé Warré reste une référence à de nombreux égards.
Dans le même esprit, l'initiative de l'apiculteur-constructeur Roger Delon (de Montbéliard) mérite d'être signalée. Il constate que le cadre est, dans sa conception actuelle source de perturbation pour les abeilles car il ne permet pas la continuité des rayons. Dans la nature, les abeilles construisent jusqu'à la paroi de leur abri ; la ventilation s'en trouve considérablement améliorée. Partant de cette observation, R. Delon met au point un système de cadres assurant la continuité des constructions tout en restant exploitable. Il se compose d'une barrette de bois supérieure et d'un cadre métallique en fil d'acier de diamètre 3,4 mm. Le semi-cadre est auto-fixé dans la ruche dite "Climastable". Certains utilisateurs de ce système estiment avoir ainsi résolu nombre de problèmes sanitaires.
La divisible Voirnot :
C'est le modèle qui à la réflexion et à l'usage réunit le plus d'avantages. Il a ma faveur et je n’ai jamais regretté de l'avoir adopté. Bien au contraire, je lui découvre régulièrement de nouveaux atouts. Je déplore seulement, pour ce modèle comme pour beaucoup d'autres, l'absence de normalisation. Pourquoi ne pas conserver le principe d'une base carrée, tel qu'il a été défini à l'origine ? Les dimensions exactes de cette ruche se déduisent de la longueur intérieure du cadre. La cote de 330 mm est communément admise. Compte-tenu de l'épaisseur des montants des cadres (fixée à 10 mm) et d'un espace-abeille de 7,5 mm de part et d'autre, nous obtenons la longueur intérieure d'un élément : 365 mm.
Nous pourrions aussi partir de l'espace souhaitable entre les rayons. L'observation de rayons dans les habitats naturels nous enseigne que cet espace varie de 30 à 42 mm suivant la destination des cellules. L'espace entre deux rayons de couvain d'ouvrières est en moyenne de 30 à 36 mm. Entre deux rayons de couvain de mâles et entre les rayons de miel, il est en moyenne de 36 à 42 mm. Nous voyons que la valeur médiane, susceptible de s'adapter à toutes les situations est : 36 mm. En adoptant cette valeur, nous évitons d'avoir à gérer deux types d’éléments, l'un destiné au couvain, l'autre à la récolte. En fixant le nombre de cadres à 10 et en prévoyant un jeu de 2 à 3 mm aux extrémités, nous en déduisons la largeur intérieure de l'élément : 365 mm.
Pour maintenir l'espace entre les cadres, je n'ai pas trouvé de meilleur moyen que la bande d'écartement, très facile à poser et bon marché lorsqu'elle est produite en grand nombre. L'apiculteur-constructeur peut éprouver certaines difficultés à se procurer des bandes d'écartement au pas de 36 mm. Les commandes sont honorées par les fabricants, à condition que le nombre de pièces justifie la mise en service d'un montage spécial. Une série d'au moins 500 pièces est généralement demandée. Ce nombre est facilement atteint par le jeu d'une commande groupée.
La hauteur d'un élément n'est pas contestée : elle est fixée à 200 mm.
Intérêt de la divisible Voirnot carrée :
La longueur relativement réduite des cadres, par rapport à Dadant ou Langstroth permet d'adopter pour la latte supérieure comme pour les autres côtés du cadre, une épaisseur constante de 10 mm. Tout en assurant une rigidité suffisante, cette faible épaisseur a surtout pour avantage de réduire le passage entre les deux éléments d'une ruche, ce qui est très appréciable dans la conduite d'une divisible. Une telle disposition permet également au constructeur amateur de fabriquer facilement tous les cadres dont il a besoin. Lorsqu'il s'agit de grandes séries, rien n'est plus appréciable que la simplification.
Entre autres avantages, le cadre de divisible Voirnot se retire facilement lors d'éventuelles visites et lors de la récolte, les risques d'écraser des abeilles sont beaucoup moins à craindre qu'avec un cadre haut. La désoperculation est aussi plus aisée.
Le rapport entre le côté et la hauteur d'une ruche montée sur deux corps est tel qu'un porteur dont les épaules sont placées au-dessus du toit peut saisir et soulever l'ensemble sans difficulté par le plancher.
Les proportions entre la base et la hauteur assurent un bonne stabilité à la ruche. Un empilage de trois éléments a peu de chance d'être renversé, même par forte tempête.
Le volume intérieur d'un élément Voirnot convient parfaitement pour le démarrage d'un essaim naturel ou artificiel. Il est donc inutile de s'encombrer de ruchettes.
© Alain Charlier
Ensuite si cla te tente il y a le tres long sujet sur la construction de la Voirnot divisible Selon Daniel59
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